Une ville «sociale» se définit, non pas par le nombre de prestations proposées, mais par le nombre de victimes de l’exclusion qui y recourent. C’est pour diminuer ce nombre que les autorités législatives de la Ville de Lausanne ont accepté, en 2013, une politique sociale en faveur des personnes âgées (voir préavis 2013/6 sur www.lausanne.ch/preavis). En effet, la retraite et la dépendance peuvent être des facteurs de pauvreté et d’isolement que cette politique doit prévenir. Et les Lausannois-es de plus de 60 ans représentent, à Lausanne, 20% du total des habitants, soit 25 000 personnes.

En plus des nombreuses prestations fédérales et cantonales déjà existantes, la Ville de Lausanne a souhaité offrir à ses seniors des possibilités accrues d’intégration et de participation à la vie sociale.

Son action se développe ainsi dans les trois domaines suivants :

• Soutien aux activités de formation, de loisirs et d’information
  La Ville subventionne de nombreuses institutions et associations directement liées aux seniors. En plus de cela, elle apporte une aide financière à l’Espace Riponne, centre socioculturel regroupant une partie importante des activités en faveur des seniors. Il offre notamment au public un guichet d’information et d’orientation sur les questions de l’âge.

• Lutte contre la fracture numérique
  La Ville de Lausanne propose aux seniors dès 50 ans une formation collective, ou individuelle à domicile pour les personnes à mobilité réduite, d’apprentissage du web.

• Adhésion au Réseau des villes amies des aînés
  Considérant l’intérêt qu’il y a pour la Ville de pouvoir échanger ses expériences et réalisations avec d’autres communes dans le monde, Lausanne s’est engagée dans le processus d’adhésion au Réseau des Villes amies des Aînés. A ce jour, la phase de consultation des aînés telle que préconisée par l’OMS débute. Une rencontre d’introduction à la démarche et quatre ateliers de travail ont déjà eu lieu avec la participation de seniors membres d’associations.

Cette étape participative s’achèvera en septembre 2015, ensuite de quoi un rapport contenant des propositions d’actions sera soumis aux autorités exécutives ainsi qu’à l’OMS.